DIABÈTE : CE QU'IL FAUT SAVOIR
Le diabète est une maladie chronique due à un excès de sucre dans le sang. Deux formes de la maladie existent, qu’il faut bien distinguer et pour cela, il faut comprendre le fonctionnement normal de l’organisme et d’un de ses organes en particulier, le pancréas. Normalement, celui-ci fabrique de l’insuline à la demande et en quantité illimitée. Cette insuline est l’hormone qui permet l’entrée du sucre dans les cellules de l’organisme humain, elle fait donc baisser le taux de sucre dans le sang (glycémie). Quand le pancréas ne secrète plus du tout ou presque plus d’insuline, ou lorsque l’organisme ne parvient pas à utiliser efficacement l’insuline produite, la glycémie augmente anormalement.
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Dans le premier cas, le diabète est dit insulino-dépendant (ou de type 1) : le début de la maladie est brutal, le malade a soif, urine abondamment, maigrit et éprouve une grande fatigue. Le traitement repose sur des injections quotidiennes d’insuline sous la peau, à vie.
Dans le deuxième cas, le diabète est qualifié de non insulino-dépendant (ou de type 2) : cette forme de la maladie est de loin la plus fréquente (9 cas sur 10), elle évolue en général pendant des années sans aucun signe, elle est liée à une surcharge pondérale et une alimentation trop riche en sucre et en graisse. Le traitement est fondé sur l’équilibre alimentaire, l’exercice physique, la prise orale de comprimés médicamenteux antidiabétiques, et parfois l’injection d’insuline.
Les conséquences du diabète sont un peu les mêmes que celles de l’hypertension artérielle par une atteinte générale des vaisseaux sanguins. À la longue, le cœur, les reins, les artères des jambes, les yeux, le cerveau peuvent être touchés. Les complications nerveuses sont une des particularités de cette affection, de même que la maladie parodontale. Le diabète peut être très invalidant, conduisant à une cécité, des amputations, le recours à la dialyse… Les complications peuvent être évitées, ou du moins minorées, par un dépistage précoce et un bon contrôle de la glycémie grâce à des mesures d’hygiène de vie et un suivi scrupuleux du traitement.
Le tabagisme et l’alcoolisme sont des facteurs d’aggravation du diabète, par leurs méfaits combinés sur le système artériel.
Une forme très spéciale de diabète peut survenir chez la femme enceinte, on le dénomme diabète gestationnel. Il disparaît après l’accouchement, ou au contraire annonce un diabète de type 1 ou 2.
Dans le deuxième cas, le diabète est qualifié de non insulino-dépendant (ou de type 2) : cette forme de la maladie est de loin la plus fréquente (9 cas sur 10), elle évolue en général pendant des années sans aucun signe, elle est liée à une surcharge pondérale et une alimentation trop riche en sucre et en graisse. Le traitement est fondé sur l’équilibre alimentaire, l’exercice physique, la prise orale de comprimés médicamenteux antidiabétiques, et parfois l’injection d’insuline.
Les conséquences du diabète sont un peu les mêmes que celles de l’hypertension artérielle par une atteinte générale des vaisseaux sanguins. À la longue, le cœur, les reins, les artères des jambes, les yeux, le cerveau peuvent être touchés. Les complications nerveuses sont une des particularités de cette affection, de même que la maladie parodontale. Le diabète peut être très invalidant, conduisant à une cécité, des amputations, le recours à la dialyse… Les complications peuvent être évitées, ou du moins minorées, par un dépistage précoce et un bon contrôle de la glycémie grâce à des mesures d’hygiène de vie et un suivi scrupuleux du traitement.
Le tabagisme et l’alcoolisme sont des facteurs d’aggravation du diabète, par leurs méfaits combinés sur le système artériel.
Une forme très spéciale de diabète peut survenir chez la femme enceinte, on le dénomme diabète gestationnel. Il disparaît après l’accouchement, ou au contraire annonce un diabète de type 1 ou 2.
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